La distance du coeur [Fini]

L’ennui l’emportait dans cette salle, si sombre. Cet endroit avait bien changé : les stores étaient tout le temps fermer dans le pénombre, les images de sa vie était rangé dans son tiroir. Elle ressentait comme un vide en elle, pourquoi il était plus là. Cette scène était gravée dans sa mémoire. Cette pièce était devenue une sorte de cauchemar qu’on vivait en étant réveillé. Elle n’avait pas envie de bosser, se sentant meurtrie par cette mort qu’elle avait fait. Elle n’aimait pas son don, mais pourquoi on lui avait donné, ça comme vie. Comme les dix commandements donnait juste pour elle : tu ne toucheras, tu n’aimerais point, tu seras une bonne humaine, tu ressemble à une araignée qui si elle s’accomplie elle tut son mari…Et j’en passe. Cela faisait si longtemps qu’elle ne l’avait pas fait. Elle joua avec son index sur sa table le laissant balader en rond sur son bureau. Comment elle pouvait faire pour tuer personne. Se levant, rien ne se présentait aujourd’hui. Une ombre rentra dans sa pièce, d’une démarche lente et gracieuse. S’avançant vers elle, est-ce que c’était le faucheur venu pour la prendre son âme ? Il tourna brusquement de direction pour s’approchait des stores. La lumière d’un coup l’éblouie et la rendit aveugle. Un long grognement sortit de sa bouche… Une voix résonna dans la pièce.

-Bon je comprends que tu t’habitues mal à sa mort, mais comme même il y a des limites. Il y a du soleil. Allait, je t’emmène sortir un peux.

Non ! Elle ne voulait surtout pas sortir, dehors le soleil voudrait la tuer. Oh mon dieu, elle devait remettre les pieds sur terre, sinon cela n’alliait pas aller. Mais l’envie de quitter son nid douiller lui donnait plus l’envie de rester et de l’envoyer chié. Elle lui fit un signe de geste de partir, remarquant qu’elle devait travailler. Mais malheureusement, l’homme ne se laissa pas faire, il la prit par le poigné et la tira dehors de son nid avec un grand coup de pied dans les fesses, assez rapide pour ne pas que son don vienne. Il dit qu’il l’emmena dans un salon de thé pour en boire un, il savait qu’elle les adorait. Elle prit la direction contraire de la sortir pour aller à l’opposé. Des consultations, c’était l’heure. Il cria haut et fort qu’elle avait congé aujourd’hui et qui la laisserait pas consulter à cause de lui. Une information qui l’énerva mais pour qui il se prenait celui là. Elle s’approcha de lui et lui en colla une. Deux minutes plus tard, une marque bien rouge apparue sur sa joue. Il lui sourit comme même. La plaquant contre le mur, il connaissait les distances qu’elle lui avait fixées. Il lui murmura à l’oreille : « Aujourd’hui tu fais ce que moi je veux, d’accord ? » Il la lâcha tout de suite pour qu’elle se calme. Il rajouta d’ailleurs qu’il avait un cadeau pour elle. Il la traîna dans une pièce pour la jeter dedans et fermer la porte derrière lui. Elle ne comprit pas tout de suite, mais quelque chose était caché derrière un meuble en train de pleurnicher, c’était un bruit qu’elle avait déjà entendu dans son royaume où la glace est le roi et elle la reine. Elle s’accroupit devant le trou, laissant un regard interrogateur à son ami qui s’était blessé à la main, tient. Irina ne l’avait pas remarqué. Sa voix devint douce demandant aux petits yeux bleus qu’elle voyait de venir, qu’elle ne lui ferait pas de mal. Elle enfila sa main dans le trou pour le prendre mais elle sentit des dents la mordre, que qui l’inquiéta, mais sa peau ne changea pas de couleur. Quand elle vit la boule de poil blanche. Elle lui murmura qui ne devait pas s’inquiétait. Elle était là pour lui. L’animal se calma, ce qui lui permit de le prendre et le loger dans ses bras. Il devint aussi doux que tout. C’était un loup, au poil blanc. C’était un male, qu’elle nomma Yuki, comme il ne lui avait pas donné de nom. Elle était heureuse, quand elle le reposa par terre. Le petit loup la suivit ou qu’elle allait. C’était vraiment chou. Elle était heureuse de ce que représenter ce cadeau. Elle le prit ce qui créa un petit soleil dans sa vie. Un si joli cadeau. Elle lui demanda des questions d’où il venait du pays des neiges, magnifique. Il était partit le chercher pour elle, durant une de ses missions. Il l’avait trouvé d’où vient la blessure à sa main, sa mère avait été tué par les villageois d’un village. Il ne continua pas plus loin port à port qui savait à quelle point, son pays lui manquait, mais il ne comprenait pas pourquoi elle était parti et il ne le saurait jamais. Il ne savait rien d’elle et la même chose de son côté. Le seul lien qui les avait uni, c’était son frère, qui lui avait demandé de prendre soit d’elle, si elle mourrait. Il voulait mourir et il s’était servit d’elle comme ticket, même si à la fin il avait eut des sentiments pour elle. Irina se retourna vers son ami qui mit une main sur son visage pour caresser les lèvres.

-Mon frère était amoureux de toi… Je n’arrivais pas à le comprendre maintenant, oui… Je ne voulais pas que tu te morfondes parce que ce qui la pousser vers toi, c’était ta faculté de tuer les gens. Il voulait une mort douce. Au début je t’en voulais mais je ne peux plus. Je vais quitter ce village.

Il déposa un baiser sur sa joue, un baiser si doux, tendre. Ce baiser allait être gravé dans sa mémoire. Elle se sentit seul dans cette pièce qui venait de quitter. Il était partit. Elle prit Yuki dans ses bras, puis pleura pendant un long moment. Le petit loup lécha une des larmes. Non ! Elle n’était pas seule. Il était là lui. Elle sortit de la pièce, sortant de l’hôpital, le soleil se couchait, laissant des couleurs si reposante. Est-ce que il y avait une trêve avec lui ? Est-ce que le soleil la comprenait ? Elle partit chez elle, prenant conscience que aimer, n’était pas un mot qui lui était destiné, pourtant si un jour elle le revoit, comment elle réagirait. Elle lâcha le loup par terre chez elle pour qui prenne connaissance des lieux. Touchant sa joue, une brulure y était à l’endroit ou il avait posé ses lèvres, une brulure invisible mais présente. Son lit l’appela pour y sombrer dans le sommeil. Le lendemain, elle se réveilla comme si rien ne s’était passé. On l’interrogea sur lui mais elle ne savait rien, ne niant pas de ne l’avoir pas vu parce qu’elle l’avait vu. Il lui avait apporté une réponse à la quelle elle cherchait. Elle pouvait aimer mais mieux valait prendre des distances que de faire souffrir cette personne. Elle était dans son bureau comme d’habitude mais les stores ouverts et les photos remises, une photo de sa mère et de son père, une d’elle avec son frère et sa mère, et une avec son blond et son frère, qui la prenait, elle au milieu. Elle prit cette photo s’approchant de la fenêtre pour regarder dehors où la pluie symbolisait sa tristesse, mettant une main sur la vitre froide, comme elle. Elle voudrait temps revoir un jour cette mer qui l’avait séparait de ce qu’elle aimait.

» Kazumi Rhaï [pas fini]
» Coincée avec cette tristesse [Fini]
» Chijou Moujin' (L'amour aveugle d'une personne) [Fini]