Seule voilà ce qu’elle était. Ile l’avait abandonné. Elle avait une vision d’elle-même : une petite fille qui pleurait assise par terre, entourer de noir, le bruit de ses pleures et de ses gloussements, retentissant comme un aequo à l’infini. Le chef du groupe où elle se trouvait en mission l’avait laissé là, disant qu’elle avait un jour voir deux avant de rentrer à la maison, sinon elle se retrouverait comme lui, qui était toujours étendu par terre, d’une peau aussi pâle que la neige, aussi pâle qu’était la sienne autrefois. L’ayant pas bougé le mort avait toujours sa tête sur ses genoux. Elle était rentrée comme une sorte de coma réveillé, incapable de bouger ou autre, juste cette vision d’une fille qui pleure, cette petite fille qui pleure. Cette scène lui rappelait quelque chose mais quoi ? Elle se leva au plein milieu d’une journée ne sachant pas combien de temps cela c’était passé depuis le drame. Le corps avait quitté son champ de vision, mais une fusée partait vers le ciel. Mais vous ne croyez pas qu’elle allait laisser comme ça, elle lui avait fait un funérailles, comme le faisait pour de grand combattant grecs. Ils les avaient mérités, tout comme lui. Son corps redevenait poussière, comme il avait été créé. Chaque être humain redevint poussière, une logique pour la jeune femme qui n’avait déjà pas supporté la mort de son frère, comment elle pourrait pour lui.
Un vent la fit marche à travers la forêt. Les arbres dansaient presque avec le vent qui le caresser, une douce brise. Les feuilles qui tombaient en virevoltant sur soit même, pouvant presque croire à un ballet classique qu’on ne pouvait pas se passer, notre regard se fait hypnotiser par cette si belle danse. Elle ressemblait à un mort, avec sa peau aussi pâle. N’ayant plus de voix, comme elle avait forcé le chef à partir, sa voix était un couinement de petite sourie et encore trop faible pour qu’on puisse déchiffrer. Elle était une shinobi, bon sang ! Pourquoi elle réagissait comme ça. Il était mort, il avait voulu mourir, ne pouvant rien faire contre ça. Quand une personne veut mourir qui peut l’empêcher. Il suffirait de se tourner le dos, juste une seconde, et on la verrait au milieu de la pièce avec une corde au cou. Elle évita cette vision. Elle se percha sur un arbre le temps que tout cela s’arrange. Une ombre se plaça en dessous. Elle n’avait pas la force de bouger, c’étant mit comme une pierre. Au bout d’un moment, elle décida de regarder ce qui se passer. Se laissant tomber dans le vide elle réatterrirt un peu plus loin de la personne. Un homme au cheveu gris, il ressemblait à son loup qui était dans son appartement entre de bonne main pour s’occuper de lui. Il lui manquait.
Elle scrutait cette homme avec un regard fixe comme si le fait qui soit vivant était une abomination de se monde, comme elle l’était. Elle n’arrivait pas à croire que la vie pouvait continuer de tourner et voir tout s’accélérer sauf elle. Elle semblait avoir loupé le train. Un coup de vent fit bouger ses cheveux et les pages du livre qui tenait. La couverture était vraiment bizarre. Elle ne sourit pas de ses lèvres qui avec une teint verdâtre/bleue. Pourquoi cette couleur, le poison y était et s’était imprimé de cette couleur. Cela lui était déjà arrivé, mais pas souvent. S’il ne la fuyait pas, c’est qui n’avait pas d’un fantôme qui était un ange de malheur avant. Elle ne voulait pas s’exprimer sur elle, sur sa vie, parlée pour le moment. Elle en était incapable. Comment le pourrait-elle ? Son cœur lui interdisait, oh que oui. Elle lui interdisait. Irina décida de ne pas rester la plus longtemps. Elle prit les jambes à son cou, pas par peur, mais elle voulait fuir cette endroit, le plus vite possible cette endroit qui lui avait donné ses sentiments de haine qu’elle avait envers eux et elle-même. Ses jambes lui donnèrent l’ordre de retrouver son refuge et son chez-soi.